Quel sont les bijoux les plus cher ? ou trouver les pierres les plus précieuses sur terre ? Vous souhaitez savoir quel est le collier le plus beau au monde ? Nous allons parcourir tout ces sujets afin de répondre au mieux à ces questions.
Table des matières:
- Quel est le bijou le plus précieux du monde ?
- Quel est le plus beau collier du monde ?
- Où trouver les pierres précieuses ?
- Quel est le bijou le plus cher ?
- Quelle est la plus belle pierre du monde ?
- Quelle est la plus belle Opale ?
Quel est le bijou le plus précieux du monde ?
D’après le dictionnaire Larousse, le terme « précieux » renvoie à ce qui a un grand prix ou une grande valeur. On parle ainsi de pierres précieuses. On les connait toutes : le diamant, le saphir, le rubis et l’émeraude.
Elles sont rares et surtout subliment par leurs couleurs et leur éclat. La raison voudrait que les bijoux sertis de ces matières premières soient eux aussi qualifiés de précieux. Mais cela ne se passe pas nécessairement ainsi. D’autres critères rentrent en compte, notamment leur histoire. Ainsi, un bien peu onéreux peut avoir une plus grande valeur qu’un autre qui coûte très cher. En prenant en compte la matière première utilisée, le montage de la pièce, sa beauté et son histoire, quel bijou peut être qualifié de plus précieux au monde ?
Les objets précieux ne se vendent pas…
Les objets considérés comme précieux (bijoux, œuvres d’art, objets historiques, peintures, etc.) se vendent généralement très chers au cours d’enchères. Leurs prix dépendent principalement des folies de milliardaires, qui décident de s’en approprier comme des gâteaux de Noël pour adultes. On pourrait très bien se contenter de citer l’artefact le plus chèrement vendu chez Sotheby’s, notamment. Mais, les objets vraiment précieux ne se vendent pas. Ils ont plutôt une valeur affective, purement esthétique, psychologique ou historique aux yeux d’un individu ou d’une communauté, par exemple. Toutefois, il y en a qui ont une valeur d’échange comme les bijoux.
La bague en saphir de Lady Di
En la matière, la bague de fiançailles en saphir de Lady Diana arrive certainement en premier. Ce bijou fascine le monde autant par sa beauté que par l’histoire de celle qui le portait. Diana Spencer, dite Lady Di, est une princesse anglaise, membre de la famille royale britannique. Née le 1er juillet 1961 à Sandringham (Royaume Uni), elle est morte le 31 août 1997 dans un tragique accident dans un tunnel à Paris. Ce drame a suscité une émotion internationale sans précédent, amplifiée par les médias qui s’intéressaient particulièrement à sa vie. Elle est considérée comme l’une des femmes les plus célèbres du monde de la fin du XXe siècle.
La bague de fiançailles de Lady Diana a une forme ovale. Elle est agrémentée d’un saphir bleu nuit de 18 carats, lui-même entouré de quatorze diamants. A l’époque de l’achat du bijou (dans les années), le prix s’élevait à 28 500 livres (environ 33 400 euros). Mais, la pépite vaut aujourd’hui 123 000 livres (environ 144 200 euros). Un prix logique puisqu’elle devenue l’un des bijoux les plus populaires du monde. Et sa valeur ne cesse de grandir au fil du temps.
Aujourd’hui aux mains de Kate Middleton
Selon une théorie répandue Lady Diana a choisi ce bijou parce que la couleur allait avec ses yeux. Une autre version soutient qu’elle l’avait choisi parce qu’il lui rappelait simplement la bague de fiançailles de sa mère. Une série Netflix The Crown reconstitue d’ailleurs le moment du choix de la bague en compagnie de la reine Elizabeth II. La bague de Lady Diana appartient aujourd’hui à sa belle-fille Kate Middleton. Elle est l’épouse de son fils aîné, prince William, duc de Cambridge.
La bague de fiançailles de Lady Diana rivalise en prestige avec la collection des joyaux de la Couronne britannique. Celle-ci est considérée comme l’une des plus grandes et des plus précieuses au monde. Sa célébrité la place d’ailleurs régulièrement au cœur d’intrigue de films. On pense notamment à la comédie New King of English, réalisée en 2003 par Peter Howitt et écrit par Neal Purvis, Robert Wade et William Davies. Le très maladroit Johnny English, joué par Rowan Atkinson (le personnage de Mr. Bean), est chargé de déjouer un complot visant à dérober les joyaux de la couronne nouvellement restaurés.
Plusieurs bijoux précieux dans la collection
La Couronne britannique est notamment constituée du célèbre diamant Koh-i Nor (« montagne de lumière ») et le Cullinan I ou Great Star of Africa. On y trouve différents objets dont des couronnes, bagues, bracelets, sceptres, globes, épées, aubes, dalmatiques, la robe de cérémonie du souverain (pallium) et bien d’autres objets d’apparats. La plupart de ces pièces ont été héritées de la période précédant le schisme anglican. Elles ont une connotation religieuse et sacrée en plus de leur symbolique (royauté).
Parmi les couronnes de la collection notons la couronne de saint Édouard (St. Edward’s Crown) réalisée en 1661. Cette pièce en or est sertie de 444 pierres précieuses. Elle comprend quatre croix pattées et quatre fleurs de lys surmontées de deux arcs. Notons aussi la couronne impériale d’apparat (Imperial State Crown) fabriquée en 1937 pour le roi George VI. Egalement en or, elle est agrémentée de nombreuses pierres précieuses dont 2 868 diamants, 273 perles, 17 saphirs, 11 émeraudes et 5 rubis. Cette pièce présente quatre croix pattées avec quatre fleurs de lys surmontées de deux arcs elles-mêmes surmontées d’une croix pattée.
Quel est le plus beau collier du monde ?
Avec la boucle d’oreille et le bracelet, le collier fait partie des accessoires incontournables des femmes. Elles en portent toujours, particulièrement quand elles se rendent à des occasions spéciales comme un rendez-vous amoureux, un mariage ou une fête
Ce bijou a l’avantage de sublimer leur cou et de rehausser leur beauté en général. On en trouve aujourd’hui agrémenté de petites perles multicolores, de boule de cristal, de fleurs, de cauris, coquillages et toutes sortes de breloques (figurines, chiffres, signe astrologique, arbre de vie, etc.). Nous retrouvons également sur le marché des pendentifs en métaux comme l’or, le plaqué or, l’argent (argent sterling ou 925) ou encore en acier inoxydable.
Mais, il y a surtout des colliers sertis de pierres précieuses, à savoir le diamant, le saphir, le rubis et l’émeraude. Ou de gemmes fines comme l’opale, la tanzanite, le grenat, l’agate, l’ambre, le jade, le lapis-lazuli, l’œil-de-tigre, le quartz, la tourmaline, le zircon, etc. Les pierres précieuses et fines (aussi appelées ornementales) sont jugées plus belles que les métaux et autres matières premières naturelles comme les perles. Elles se distinguent aussi par leur rareté et leurs couleurs sublimes. Par conséquent, les bijoux constitués de ces minéraux reviennent très chers. La logique voudrait donc que les plus colliers soient les plus chers au monde.
Les plus beaux colliers chez les grandes marques de joaillerie
Ces joyaux sont généralement produits par les plus grands joailliers ou maisons de joailleries. Parmi ces dernières nous notons Chanel, Cartier, Chaumet, Bulgari, Boucheron, Dior, Mauboussin, Van Cleef & Arpels et Bucherer. Ces marques de prestige emploient les plus grands artistes, dont la créativité débordante respire à travers des œuvres inimitables. Ces artisans transforment les pierres précieuses pour en faire des beautés inaccessibles. Entre leurs mains, des matières banales comme les algues, la dentelle et les arabesques deviennent aussi des œuvres d’art.
L’incomparable Night Lily de Mellerio
Ces grands joailliers ont produits des colliers subliment qu’il est difficile de classer. Mais, les experts sont unanimes sur la beauté de certaines pièces. Parmi celles-ci figure le collier Night Lily de Mellerio, cette maison fondée en 1515 par deux frères venus d’Italie. Objet d’une grande fascination pour tous ceux qui l’admirent, cette chaîne se compose d’or blanc et de diamants ainsi que de l’onyx noir taillé en clochettes de muguet. De forme ovale, les diamants offre ses 57 facettes et un éclat éblouissant à la lumière. Une merveille qu’on croirait sorti d’un film de Disney.
Eyes of Infinity et Oriental Pincess
Au troisième rang, nous pouvons placer le collier Eyes of Infinity de Wallace Chan, un créateur hongkongais. Le bijou se compose d’un collier, d’une bague et de deux broches. Il est serti de diamants, saphirs jaunes, de rubis et d’une superbe aigue-marine qui le font scintiller de mille feux. Cet ensemble raconte l’histoire de deux scorpions qui tombent amoureux. Une représentation plutôt surprenante puisque le scorpion passe pour un animal solitaire dans la Chine ancienne. L’accessoire tire sans doute un peu de sa particularité de cette association.
Le collier Oriental Pincess de Van Cleef & Arpels constitue une autre merveille. Cette chaîne se comprend des diamants de tailles rondes et du rubis de taille poire, le tout monté sur de l’or blanc. Grâce à toutes ses pierres précieuses, ce bijou captif le regard et ne le lâche comme sous hypnose. Pour fêter le lancement de la collection haute joaillerie, dont est issu cette parure, Van Cleef & Arpels avait mis en scène en 2014 un véritable conte de fées et créé une soirée d’enchantement. La maison française ne pouvait pas imaginer mieux comme lancement.
Un joyau signé Tiffany & Co
Notre coup de cœur ira au Tiffany Diamond Necklace. Une pièce d’une grande beauté qui fait chavirer le cœur de tous les amateurs de joaillerie. Ce collier tire d’abord son aura de Tiffany & Co. une entreprise américaine de joaillerie rachetée en novembre 2019 par le leader mondial du luxe, le groupe français LVMH. Il ne peut ainsi laisser indifférent tous ceux qui s’y connaissent un peu en mode et bijou.
Porté par Audrey Hepburn
Le Tiffany Diamond Necklace est serti d’un diamant jaune de 128,53 carats appartenant à la maison. Ce diamant jaune est l’un des plus gros jamais découverts. A l’origine, son poids en carats s’élevait à 287,42 carats à l’état brut quand il fut découvert en 1878 dans la mine de Kimberley en Afrique du Sud. A l’époque ce pays représentait le nouvel eldorado des joailliers grâce à la découverte de cette nouvelle pierre précieuse qu’est le diable. Une trouvaille qui a révolutionné la bijouterie. Le Tiffany Diamond Necklace comme une pièce centrale taille de 82 facettes et soutenue par un collier ruban sertit du fameux diamant. Il a été notamment porté par l’actrice Audrey Hepburn lors du tournage d’une publicité pour le film « Diamant sur Canapé » (1961).
Où trouver les pierres précieuses ?
La législation française définit comme pierres précieuses le diamant, le saphir, le rubis et l’émeraude. Ces minéraux se caractérisent par leur dureté, leur relative beauté et leur rareté.
Depuis des siècles, ils sont considérés comme des objets de valeur. D’où leur utilisation chez les bourgeois et les monarques sur tous les continents et de toutes les époques. Comme ils sont rares, ces éléments ne se trouvent pas partout au monde. On ne peut donc pas les ramasser aussi facilement, au détour d’une ballade. En effet, ces pierres se rencontrent dans des zones précises de la planète à cause des conditions particulières de leur formation.
Deux sortes de gisements au monde
En général, on peut dénicher ces gemmes seulement dans des gisements primaires, elles font partie d’une roche ou d’un filon, et dans des gisements secondaires, où elles dérivent d’une gangue rocheuse et sont transportées par le fait d’une érosion. D’après les géologues, les gisements primaires peuvent se constituer à la suite de la transformation de roches riches en aluminium, ou être des zones d’altérations hydrothermales et des cheminées volcaniques. Quoiqu’il en soit, la plupart des pierres précieuses proviennent de cristaux formés dans des roches en profondeur ou en surface dans certains dépôts alluviaux tels que l’argile et la boue. L’extraction de ces minéraux peut nécessiter des techniques coûteuses et parfois dangereuses, en raison des profondeurs explorées. Mais où trouve-t-on précisément le diamant, le saphir, le rubis et l’émeraude ?
Où peut-on extraire diamant ?
D’abord le diamant, une pierre la plupart du temps blanc transparent, mais qui peut posséder une couleur naturelle (rose, vert, gris, rouge, noir). Jusqu’au XVIe siècle, l’Inde et Bornéo constituaient les régions de production. Mais, depuis cette époque, la plus grande partie de la production vient d’Afrique (60%), principalement de l’est du continent. Il existe ainsi d’importants gisements dans des pays comme le Botswana (18 %), la République Démocratique du Congo (15 %), l’Afrique du Sud (9 %), l’Angola (6 %) et la Namibie (1 %).
Mais, la plus part des spécimens qui nous parviennent ont été extraits dans des zones de guerre. D’où l’appellation de diamants de sangs, pour désignés ceux venus de la Sierra Leone et du Liberia, notamment. Outre les Etats africains, les autres grands pays producteurs en dehors de l’Afrique sont la Russie, numéro 1 avec 22 % de la production mondiale, l’Australie (17 %) et le Canada (7 %). En plus des gisements primaires et secondaires, il existe des gisements littoraux ou de fonds marins au niveau des diamants. Ce genre de sites exige des moyens techniques et financiers conséquents car il faut souvent extraire d’énorme quantité de terre sous la mer.
Les principales mines de saphir
Nous avons ensuite le saphir, une variété gemme pouvant présenter plusieurs couleurs, sauf le rouge (qui renvoie uniquement au rubis). On peut trouver aussi des spécimens étoilés dû à la présence d’inclusions d’aiguilles de rutile. Mais le ton bleu reste le plus précieux et le plus connu. On en trouve des gisements dans de nombreux pays comme les États-Unis et le Canada, Madagascar, le Sri Lanka, la Birmanie, la Chine, l’Inde, le Brésil, la Thaïlande et un peu partout en Afrique. On estime toutefois que les saphirs du Cachemire (Inde) et de Ceylan (Sri Lanka) sont les plus purs et les plus beaux. Ils tirent sur un violet et un bleu éclatant. Le plus important site d’extraction se trouve dans la région de Ratnapura, dans le sud-ouest du Sri Lanaka, à 80 kilomètres au sud-est de Colombo.
Les sites exploitant le rubis
Pour ce qui concerne le rubis, il s’agit d’une variété rouge de la famille minérale du corindon. Sa couleur vient principalement des atomes de chrome. Cette gemme est extraite des mines d’Asie, d’Afrique, d’Australie et des Etats Unis. Les principaux gisements se trouvent en Birmanie (90 % de la production mondiale), au Mozambique, au Sri Lanka et à Madagascar. Il faut toutefois noter que très peu de ces mines produisent des rubis de qualité utilisable en bijouterie-joaillerie. Leur usage restait d’ailleurs très limité jusqu’à la découverte d’un traitement thermique permettant d’effacer la couleur noire pour ne garder que le rouge.
Où se trouve l’émeraude ?
Notons enfin l’émeraude, une variété de béryl dont la couleur verte est due aux traces de chrome, de vanadium et parfois de fer. A ce jour, la Colombie reste le plus grand producteur mondial de cette pierre précieuse (60 % de la production mondiale). Elle est principalement exploitée dans un ensemble de mines appelé le triangle d’or (mines de Chivor Peñas Blancas, Muzo et de Coscuez). On trouve aussi des sites majeurs au Brésil, en Zambie, à Madagascar, en Tanzanie, au Pakistan, en Norvège ou encore aux Etats Unis.
Quel est le bijou le plus cher ?
De nos jours, les bijoux sont devenus incontournables au quotidien, autant pour les femmes que pour les hommes. Nous ne pouvons plus nous en passer qu’on se rende au boulot ou à des occasions spéciales comme les mariages, soirées ou fêtes entre amis.
On a toujours besoin de porter des boucles d’oreilles, des bracelets, colliers, chaînes, montres ou encore bagues. Ces accessoires peuvent êtres en perles, métaux (argent, or, acier, etc.) en pierres précieuses (diamant, rubis, saphir et émeraude) ou gemme ornementale (agate, ambre, onyx, jade, quartz, tourmaline, tanzanite, zircon, etc.). En fonction des matériaux utilisés, ils sont plus ou moins chers. Comme vous l’avez certainement deviné, les pièces en pierres précieuses sont les plus chers. Cela s’explique par leur rareté, leur éclat et leur couleur chatoyante.
Des bijoux rien que des bijoux
Ces dernières années, la joaillerie produit des bijoux de plus en plus en plus chers. Certains ont même un coût vertigineux. Quel sont-ils ? Avant d’en dévoiler la liste, il convient d’abord de faire une précision de taille. Nous parlerons ici d’accessoires uniquement (bagues, colliers, boucles d’oreilles, montres, chaînes, etc.) et non de pierres précieuses. On ne parlera donc pas de la pierre bleue The Hope Diamond, dont la valeur marchande est estimée à 250 millions de dollars. Ni du célèbre bijou Le Hope, également appelé Le Bleu de France ou Le Bijou du Roi. Ces gemmes sont généralement exposées dans des musées. Nous parlerons ici plutôt de pièces sertis de ces pierres précieuses, dont d’accessoires portés ou destinés à être portés.
Une tiare aristocratique de 500 carats
Dans ce canevas, on peut inscrire la tiare de diamants et d’émeraudes de la marque Chaumet. Ce diadème, confectionné pour la princesse Katharina Henckel von Donnersmarck, se compose de onze émeraudes colombiennes de 500 carats au total. Sa valeur s’établit à 12,7 millions de dollars. Soit 3 millions de dollars de moins que l’anneau Bulgari à double diamant (15.7 millions de dollars). Conçue il y a un siècle, cette bague de 9.87 et 10.95 carats a été acquis par un collectionneur asiatique en 2010.
Au bon souvenir de Titanic
Quiconque a déjà regardé le film Titanic se souviendra forcément du nom « Le cœur de l’Océan ». Il s’agit du fameux collier porté par le personnage de Rose dans le long-métrage de James Cameron sorti en 1997. Ce joyau serti de diamant bleu en forme de cœur constitue en quelque sorte le nœud de l’intrigue. Caledon Hockley, qui avait offert cette pièce à sa fiancée Rose a accusé Jack à tort de voleur.
Une accusation qui provoque la fin tragique du film. Le collier a fini au fond de l’océan quand Titanic a sombré après avoir touché un iceberg dans la nuit noire. Inspiré du Diamant Hope de 45,52 carats, ce bijou a donné naissance à celui baptisé « Le cœur de l’Océan ». Celui-ci a été porté pendant la cérémonie des Oscars en 1998 par Gloria Stuart, qui incarnait Rose DeWitt Bukater (Rose âgée) dans le film Titanic. La pièce originale coûte 20 millions de dollars.
Une montre hallucinante
Nous pouvons aussi citer la montre Hallucination de Graff Diamonds. Ce bracelet a coûté 55 millions de dollars, soit la montre la plus précieuse jamais créée à ce jour (vendue en 2014). Il est constitué d’un véritable kaléidoscope réunissant 110 carats de diamants colorés et très fins. Cette montre introduit une certaine nouveauté dans le domaine de la joaillerie car délaissant les aiguilles mécaniques pour un mouvement à quartz.
Après la montre, parlons du collier le plus cher au monde. Il s’agit de la chaîne en or de Mouawad Génève, ornée de 91 diamants blancs, avec un diamant brunâtre de plus de 407 carats en pendentif (troisième plus gros diamant du monde). Mouawad Génève est une maison fondée par le Genevois d’origine libanaise, Alain Mouawad, reconnu comme le joaillier. Le collier en or est d’autant exceptionnel que l’histoire de la pierre (le diamant) qui la compose est étonnante. Elle aurait été trouvée par une petite fille dans les déchets d’une ancienne mine… Sa valeur s’élève à 55 millions de dollars.
La broche en forme de paon de Graff Diamonds
Selon nos recherches, la broche Peacock Brooch fabriquée par Graff Diamonds serait le bijou le plus cher à ce jour. Il coûte environ 100 millions de dollars. Pour rappel, la broche est un bijou muni d’une épingle à fermoir qui permet de l’agrafer sur un vêtement. L’accessoire de Graff Diamonds a la forme d’un paon aux plumes éventées. Il est orné d’un total de 120,81 carats et serti de 1 300 pierres en diamants bleus, blancs, jaunes et orange. Un diamant fantaisie bleu profond en forme de poire de 20,02 carats se trouve au centre de l’accessoire. La pièce contient un fermoir supplémentaire à l’arrière permettant de la retirer et de la porter.
Quelle est la plus belle pierre du monde ?
« La beauté est relative », nous disent les poètes et les philosophes. Ces penseurs veulent nous faire comprendre qu’on ne reconnaît le beau que selon nos propres critères.
Ceux-ci pouvant être influencés par notre éducation, nos croyances et nos valeurs. Du coup, ce qui est joli pour une personne, peut ne pas l’être pour une autre. Cependant, on arrive souvent à s’accorder sur certaines réalités. Dans le domaine de la joaillerie et de la bijouterie, il existe des caractéristiques communes pour définir une belle pierre.
Une belle pierre peut être un métal noble, une pierre précieuse ou ornementale. Pour lever toute subjectivité, les gemmologues ont fixé des critères précis pour définir la beauté d’une pierre selon la vision des êtres humains. Il s’agit de la rareté, de la beauté technique et de la durabilité. Parlons d’abord de la rareté. Celle-ci fait généralement la valeur d’une pierre car on considère que ce qui n’existe pas en abondance est toujours précieux et donc cher. La tourmaline, notamment, appartient à cette catégorie. Cette pierre n’existe qu’à Paraïba, au nord-est du Brésil. Il en est de même de la tanzanite, qui n’existe qu’en Tanzanie, et dont les gisements devraient s’épuiser dans quelques décennies.
Aimez-vous le bleu, le rouge ou le vert ?
La beauté d’une pierre se mesure aussi à sa durabilité. Ce terme fait référence à la dureté à proprement parler, mais aussi de la ténacité et de la stabilité. Cette caractéristique se reconnait à la résistance aux chocs et aux fractures internes. Mais, comme vous l’avez certainement pressenti, la beauté d’une gemme se trouve avant tout dans sa couleur. Et en la matière, les avis divergent. Quelle est la couleur la plus jolie sur Terre ? Là encore la rareté s’impose. On pense que le bleu est plus sublime que le vert, le rouge, le noir et les autres tons parce qu’on ne le perçoit pas fréquemment dans la nature.
Bien que le vert soit la couleur du paysage, qui nous éblouit au quotidien, le bleu aurait un effet plus intense sur la conscience humaine depuis les temps anciens. On l’assimile au ciel, à la pureté, à l’infini…Le bleu est d’ailleurs aujourd’hui la couleur favorite tant parmi les hommes que les femmes, qu’il s’agisse de bleu foncé, pur ou autre. Fort de ces considérations, les pierres les plus belles se trouvent incontestablement parmi les gemmes précieuses, fines ou ornementales. Elles réunissent, pour la plupart, ces critères susmentionnés.
Le magnifique saphir bleu
Commençons par le saphir, reconnu comme l’une des pierres les plus magnifiques au monde. Il s’agit d’une pierre presque entièrement bleue. Un bleu unique, foncé et profond comme celui du lapis-lazuli, et de la topaze. Ces matériaux dégagent tranquillité, harmonie, sagesse, dignité, confiance et autorité. Le saphir bleu a aussi un haut degré de dureté de l’ordre de 9 sur l’échelle de Mohs. Il est de nos jours l’une des pierres les plus rares et des plus coûteuses au monde. De célèbre homme comme Napoléon portait une bague sertie de ce minerai. Les pièces les plus chers et réputés actuellement sont le Saphir Stuart qui se retrouvent sur la couronne de la Reine Elizabeth et celui de la Princesse Diana ou de la Duchesse Kate Middleton.
Le diamant bleu au sommet de la pyramide
En termes de beauté, le saphir rivalise avec la tanzanite. Cette pierre a été découverte en 1967 par un berger Masaï après de violents orages sur les plaines proches du Kilimandjaro. Le minerai ressemble à un magnifique caillou bleu. Une véritable merveille de la nature. Mais, il n’égale pas en beauté le diamant bleu naturel. Particulièrement rare (seulement 0.02% des diamants ont cette couleur), cette gemme offre un grand niveau de pureté grâce à la faible occurrence d’inclusions. Elle fait aussi fondre les amateurs de d’accessoires de luxe par sa brillance et son éclat sans nul autre pareil.
De nos jours, le diamant bleu est considéré comme la plus belle de toutes les pierres précieuses. C’est d’ailleurs un spécimen de cette gemme qui possède le record du prix au carat, en l’occurrence l’Oppenheimer Blue. Il a été adjugé à 57,5 millions de dollars. Mais c’est un autre diamant de couleur, le Pink Star qui détient le record avec un prix de 71,2 millions de dollars.
D’autres prétendants tous aussi beaux
Notons toutefois que chacun de nous peut désigner une autre pierre comme la plus belle au monde. Et on ne lui fera pas la guerre pour cela car les critères sont réunis. On pense notamment à la topaze, qui a des nuances bleues (bleu suisse ou ciel), à la turquoise (bleue, bleu vert ou entièrement verte) et à la jadéite (lavande, mauve, vert pomme, etc.). Citons aussi l’alexandrite, une pierre qui change de couleur en fonction de l’intensité ou de l’angle, et le béryl rouge, aussi connu sous le nom d’émeraude rouge.
Quelle est la plus belle Opale ?
L’opale est généralement considérée comme un minéral. Mais, il s’agit à proprement parler de minéraloïde. C’est-à-dire d’une espèce possédant toutes les caractéristiques d’un minéral, sans toutefois disposer de structure atomique ordonnée.
Cette pierre se compose de silice hydratée, avec des traces de divers éléments chimiques dont l’uranium, le fer, l’aluminium, le calcium et le magnésium. Elle se forme lorsque de la silice lessivée par l’eau se dépose sur des couches d’argile sableuse pendant la sécheresse. Les principaux gisements se trouvent en Australie (90% de la production mondiale) et en Amérique dans des pays comme le Mexique, les États-Unis et le Canada. Les autres pays producteurs d’opale sont le Brésil, le Guatemala, le Honduras, l’Indonésie, la Russie, le Japon et l’Ethiopie. Selon les gemmologues, les plus beaux spécimens iridescents se trouvent en Australie, au Mexique, au Honduras et en Ethiopie.
La valeur dans l’iridescence
On appelle iridescence, un phénomène optique naturel (et souvent artificiel) généré par la structure même de certains objets ou corps. Elle permet de voir différentes couleurs en fonction de l’angle de vue et de l’intensité de l’éclairage. Le tout, indépendamment des pigments. Ce phénomène se produit avec notamment les bulles de savon, les ailes de certains papillons et le plumage de certains oiseaux. Cette iridescence permet à l’opale de former une variété de couleurs différentes. La pierre a ainsi la capacité de scintiller de mille feux.
La très populaire opale noire
Il existe plusieurs variétés, aussi belles les unes que les autres. Certaines sont prisées en joaillerie et classées comme pierre fines. Ces différentes gemmes se distinguent particulièrement par leurs couleurs et la répartition de ces dernières. Les plus recherchées en joaillerie présentent aussi un phénomène d’iridescence unique. L’opale noire est sans nul doute le type le plus rare et le plus populaire. Il présente plusieurs tons vifs sur fond sombre gris à noir, avec des couleurs spectrales plus intenses sur ce fond. On en trouve principalement dans les gisements en Australie, et les pierres de haute qualité sont extrêmement rares.
L’opale de feu, la reine
Une autre variété, également très belle, est l’opale de feu. Celle-ci a un aspect transparent à translucide, avec ou sans jeux de couleurs (jaune orange ou rouge jacinthe à rouge feu). On la considère comme une pierre unique dans le monde des opales. C’est pratiquement la reine. On l’assimile depuis des siècles aux sentiments amoureux et à la créativité. D’où sa réputation dans la bijouterie et dans la joaillerie. On l’utilise pour la fabrication de bague et de pendentifs qui ensorcèle par leur éclat et leur beauté. Une grande partie de la production mondiale provient principalement du Mexique. Aujourd’hui, les Mexicains considèrent l’opale de feu comme une pierre emblématique car autrefois utilisée déjà par les Aztèques pour la confection d’artefacts et de bijoux de grande valeur (spirituelle ou esthétique).
De la pureté avec l’opale blanche
L’opale blanche de lait incarne certainement une beauté bien supérieure. D’un blanc laiteux à blanc-jaune ou blanc-bleu, translucide avec un éclat vitreux à mat, cette pierre aurait la capacité de rendre nos sentiments clairs et de changer l’énergie négative en énergie positive. Il existe deux variétés d’opale blanche, à savoir l’opale blanche commune et l’opale noble blanche. Ces deux pierres sont relativement faciles à trouver, mais l’opale noble reste la plus chère. Notons aussi la variété dite hydrophane (ou opale matrix), blanche et opaque, qui a la capacité de changer d’apparence une fois plongée dans de l’eau. Elle devient alors plus transparente et peut présenter des nuances d’arc-en-ciel. Il y a en outre l’opale de gelée, de couleur gris-bleu avec quelques jeux de lumière.
Opale d’arlequin, la plus belle ?
Evoquons enfin l’opale d’arlequin, la plus prisée d’entre toutes. Elle se caractérise par de magnifiques paillettes irisées de toutes les couleurs. Celles-ci sont disposées selon un motif arlequin, de losange ou de rectangle éclatant. Ce dessin extrêmement rare lui donne sa valeur en bijouterie et joaillerie. Il peut ainsi coûter entre 5 000 et 30 000 dollars le carat selon la qualité de motifs. A titre de comparaison, une opale de feu vaut environ 2 300 dollars par carat, l’opale noire 3 572 dollars.
Mais, l’opale arlequin ne vaut pas le diamant bleu estimé à 3 800 000 dollars par carat. Il faut souligner que la pierre précieuse la plus chère au monde est le diamant bleu. Le spécimen Oppenheimer, le plus gros à avoir été mis aux enchères, a été vendu 57,5 millions de dollars pour un poids de 14,62 carats. Soit 4 000 000 de dollars par carat. Le diamant bleu est très recherché pour son extrême rareté et son éclat spectaculaire.